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Le tourisme

 
 

 
poste le 20 Octobre 2009 
 
Un écrivain américain, Arthur C. Millspaugh, après avoir visité Haïti a ainsi témoigné : Haïti est un pays de montagnes abruptes, de plateaux, de petites vallées isolées et de plaines côtières ». Demesvar Delorme, écrivain haïtien présente, pour sa part, un aspect du tableau d’Haïti à partir d’une terre aux sites accidentés, aux montagnes bleuissant ossianiquement dans le lointain, aux sources vives et jaillissantes… Alcibiade Fleury Battie, un autre écrivain haïtien, se dit fier d’être d’un pays « où les bosquets sont verts, les mornes ravissants, les grands bois pleins d’échos, les cascades chantantes, le ciel riant et bleu, les sources murmurantes et les zéphyrs caressants. »  
 
D’après Anténor Firmin : « Haïti n’est pas seulement intéressant pour le touriste en quête de paysages grandioses où la montagne, la mer, le ciel unissent leurs beautés en une harmonie sublime. Elle est un vaste champ d’étude pour les savants : naturalistes, géologues, paléontologues, qui peuvent y trouver les vestiges les plus caractéristiques des premiers temps du globe. » Dominique Hyppolite, dans son poème Haïti, vante la beauté naturelle d’Haïti : C’est un joyau que mon pays – qui dort dans la mer des Antilles – Où, lorsque, ô soleil, tu pétilles, les coins obscurs sont éblouis. » 
 
D'autres romanciers ou des poètes ont déclaré avoir trouvé du plaisir dans le chant de nos oiseaux musiciens tels nos rossignols, nos dames Sara, nos tourterelles pour ne citer que cela. D’autres ont loué notre chère Haïti pour son climat à la fois tiède, doux et uniforme.  
 
Notre pays est jusqu'à date pourvu de tout ce qui peut attirer les visiteurs du monde entier. Ce ne serait pas illusoire de croire que certaines espèces naturelles dont possède le monde ne peuvent être vues qu’en Haïti.Il y a environs cinquante ans, Haïti constituait une destination très prisée dans les Caraïbes pour les touristes qui y venaient en grand nombre.  
 
Depuis les événements du 7 février ayant provoqué la chute du régime des Duvalier, la situation dans ce domaine devient intolérable. Les péripéties d’une histoire tragique ont effrayé les vacanciers qui ont choisi d’autres destinations plus sécuritaires. Un gouvernement provenant d’ADEBHA prendra toutes les mesures pour relancer le secteur touristique.  
 
Dès que l’environnement deviendra suffisamment sécuritaire, nous ciblerons, en premier lieu, les ressortissants de la communauté haïtienne vivant à l’étranger. Ils constituent, sans nul doute, une clientèle privilégiée et plus accessible en attendant la modernisation des sites touristiques actuels ou l’aménagement de nouveaux plus modernes.  
 
En partenariat avec le secteur privé national et international, nous mettrons progressivement en place l’infrastructure appropriée et créerons les conditions nécessaires pour attirer, outre les haïtiens, les vacanciers étrangers durant les longues périodes hivernales.  
 
Il existe déjà divers plans de développement touristique, avec des zones bien identifiées, qui seront considérées. Nous nous mettrons, dès notre accession au pouvoir, au travail pour trouver les capitaux nécessaires à la modernisation des zones touristiques existantes, à la création de nouvelles selon les études déjà réalisées. 
 
Ce secteur fait partie des grandes priorités d’ADEBHA car non seulement il provoque une activité économique considérable en créant de nombreux emplois et en apportant des devises dans le trésor public mais il ouvre Haïti au monde, ce qui est important dans cette période de globalisation.  
 
L’attitude des derniers gouvernements par rapport au tourisme reste inexplicable lorsqu’on considère la beauté du paysage haïtien et ses ressources naturelles.  
 
ADEBHA croit à l’importance de ce secteur et un gouvernement sorti de ses rangs proposera divers programmes de soutien au développement touristique.
 
 

 

La pêche

 
 

A cause de la situation géographique d’Haïti et de son environnement maritime, la pèche mérite une considération spéciale et doit avoir une meilleure place dans l’économie nationale. Les gouvernements haïtiens ont beaucoup trop tardé à considérer ce secteur vital.  
 
ADEBHA promet d’y intervenir ; en concertation avec le secteur privé et en partenariat avec des pays amis, adoptera un programme cohérent et réaliste pour structurer et développer la pêche en Haïti. Dans un premier temps, une dizaine de centres de formation de pécheurs seront créés, notamment dans la Grande Anse, dans les zones côtières du Sud, du Sud-est et du Nord-Ouest sous l’égide du Ministère de l’Agriculture et des Ressources naturelles.  
 
Parallèlement, le gouvernement étudiera les meilleurs moyens de doter progressivement le pays d’une flottille de pêche pour soutenir le développement de ce secteur. Car, il faut que la mer soit à la portée des pécheurs et que la pêche devienne une vraie activité économique susceptible de combler une plus grande part des besoins alimentaires du pays.  
 
La population et particulièrement les riverains comprendront en outre beaucoup mieux l’importance de protéger l’environnement incluant les côtes et les océans dans lesquels, il sera interdit de déverser des produits toxiques ou non dégradables, ce qui rejoint notre politique sur la protection de l’environnement.  
 
ADEBHA croit nécessaire de soutenir, pour une première fois dans l’histoire du pays, le secteur de la pêche qui doit devenir, comme dans tous les pays côtiers, un secteur économique bien organisée et rentable. La pêche fera partie de notre priorité nationale si le peuple nous confie la gestion de l’Etat.
 
 

 

Vision économique de l’ADEBHA

 

Les changements que nous souhaitons instaurer en Haïti ne sont possibles qu’aux conditions de créer d’une part, de nouvelles activités économiques dans le pays et de dégager, d’autre part, un certain consensus sur les valeurs qui doivent soutenir nos actions dans ce secteur. ADEBHA n’aura qu’un objectif : « Moderniser l’Economie Haïtienne ». 
 
A ces fins, nous prônons le libéralisme économique pour permettre au secteur privé de jouer un rôle majeur dans la construction du pays. Trop de citoyens et depuis beaucoup trop longtemps ont dû compter sur l’Etat pour trouver un emploi. Nous devons travailler désormais à créer un environnement favorable au secteur privé qu’il faut dynamiser, afin qu’il puisse offrir dans tous les départements du pays assez d’emploi pour réduire sensiblement le taux de chômage. 
 
Nous ferons également une place plus grande au concept d’économie sociale dans les régions afin de mobiliser les forces vives d’Haïti pour contrer l’exclusion d’un grand nombre de citoyens. Les interventions de l’Etat se limiteront à certains domaines, dans certaines circonstances, et autant que possible, toujours en partenariat avec le secteur privé. 
 
Un environnement et un esprit nouveaux seront nécessaires pour soutenir notre démarche. Nous ferons en sorte de créer de nouvelles conditions pour intéresser les investisseurs et garantir leur placement. Des mesures juridiques et fiscales complémentaires seront adoptées. Des politiques innovatrices sur l’adaptation de la main d’œuvre seront annoncées en même temps que la sécurité publique sera renforcée. Un gouvernement ADEBHA intègrera dans son plan national de développement économique, une politique sur les ONG de façon à rendre leurs interventions plus cohérentes et complémentaires à celles de l’Etat et, par conséquent, plus profitable pour le pays. 
 
Bien sûr, la mise en place des infrastructures de base (électricité, eau, moyens de transport, routes, télécommunications) est une des conditions essentielles du développement et fera partie de nos priorités. La réalisation de ces grands et incontournables travaux permettra d’offrir dans un premier temps, des milliers d’emplois dans les différentes régions du pays. 
 
Mais, dans le domaine économique, encore plus que dans les autres, nous devons faire reposer nos actions sur des valeurs qui doivent nous guider. Pour ADEBHA, la saine concurrence, le libre marché, l’égalité, le respect de la propriété, la coopération, la compassion, la justice sociale, l’honnêteté, l’esprit de négociation sont des valeurs fondamentales qu’il ne faut négliger en rien. ADEBHA met en cause également certaines habitudes d’affaires qui ont toujours entravé le développement du pays et auxquelles il faudra renoncer. 
 
A l’aide d’études et d’exemples pertinents, nous démontrerons que l’ouverture des marchés à plus d’agent économiques sera dans l’intérêt du pays dans la mesure où cette étape est franchie selon des lois et des valeurs partagées. Le monde des affaires devra s’entendre pour éviter toute forme de monopole ou de concurrence déloyale et chercher plutôt à créer des réseaux et des alliances pour renforcer nos entreprises et notre économie nationale. Des conventions bilatérales ou multilatérales seront envisagées entre l’Etat Haïtien et des partenaires internationaux en référence au choix économique consacré par notre charte fondamentale. La diplomatie haïtienne doit s’ériger, pendant un certain temps, en élément d’avant-garde de l’économie nationale. 
 
Le Projet économique de l’ADEBHA 
 
Des forums socio-économiques locaux, régionaux et nationaux permettront à tous de participer, d’exprimer leurs avis et de contribuer ainsi au choix des axes principaux du plan national de développement. Hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, tous nous devons nous sentir concernés et adhérer sans réserve à ce plan de redressement. 
 
Nous devons être conscients que la croissance économique doit être la priorité nationale. La question haïtienne doit devenir l’affaire de tous les haïtiens indistinctement et non d’un petit groupe ni du seul gouvernement. Il faut donc procéder de façon transparente et sensibiliser la communauté à la complexité du progrès économique et social. 
 
Le rétablissement de l’autorité de l’Etat, l’instauration d’un environnement général favorable et sécuritaire incluant la mise en place d’infrastructures, l’établissement d’un partenariat entre les secteurs privé et public, national et international et de la saine concurrence, le déblocage d’investissements soutenus provenant autant de l’intérieur que de l’extérieur, le rapatriement des ressources humaines, financières disponibles ainsi que de l’expertise des haïtiens vivant à l’étranger. Ce ne sont que quelques unes des conditions essentielles et leur interdépendance accroît grandement les difficultés. Nous devons en être conscients, car nous n’avons nullement le droit d’échouer. 
 
ADEBHA est confiant et s’engage à déployer tous les efforts nécessaires pour réunir ces conditions, car en dépit des crises et des échecs, il croit dans l’intelligence, la détermination et le désir profond du peuple haïtien de bâtir un vrai pays. 
 
C’est dans ce contexte qu’il propose ce projet social et économique dont le succès exige l’adoption de nouveaux programmes concernant les secteurs économiques. Ils seront par ailleurs, le fer de lance du développement qui est indispensable à l’instauration de la démocratie. Il est illusoire de croire qu’un régime démocratique est viable en Haïti sans le développement socio-économique et inversement. 
 
Pour cela notre parti croit fermement qu’il faut remettre les Haïtiens au travail. Sans travail, tout être humain se sent dévalorisé et perd sa dignité. Notre but est de redonner de l’espoir au plus grand nombre de citoyens en nous basant sur notre légende nationale : « l’Union fait la force ». Nous rêvons d’une nouvelle société haïtienne, plus harmonieuse, plus pacifique, plus solidaire, plus juste et plus équitable, c’est la raison pour laquelle nous proposons cette nouvelle approche économique. 
 
1) L’approche économique de l’ADEBHA 
 
Afin de permettre les importants changements dont il est question, un gouvernement issu de l’ADEBHA adoptera un programme économique cohérent mais à multiples volets en vue : 
 
a) De favoriser, en priorité, la réalisation des grands Travaux d’infrastructures qui sont des conditions essentielles au développement. 
 
b) De soutenir la création de nouvelles micro entreprises (TPE), des petites et moyennes (PME), des Coopératives ainsi que l’Expansion d’entreprises existantes dans les secteurs industriel, commercial, agricole, environnemental, touristique et de service. 
 
c) De soutenir la promotion de l’entrepreneurship, la formation et l’encadrement des promoteurs par la Création d’organismes de soutien au développement agricole ainsi que par les chambres de commerce et d’industrie, qui offriront leurs services dans tous les départements. 
 
d) D’intensifier la formation et l’adaptation de la main-d’œuvre ainsi que l’alphabétisation de tous les ouvriers et chercheurs d’emplois. 
Dans cette démarche, nous concentrons nos efforts d’abord dans des secteurs ciblés dont le développement peut avoir un impact majeur sur la relance de l‘économie nationale. Et pour rendre plus efficaces nos interventions, elles revêtiront diverses formes de façon à pouvoir répondre à un plus grand nombre de besoins. 
 
2) Les secteurs cibles et les formes d’interventions d’un gouvernement ADEBHA 
 
a) Les secteurs économiques cibles 
 
Il serait dans l’intérêt national de développer progressivement et parallèlement tous les secteurs d’activité. Mais pour ce faire, il faudrait réunir rapidement d’immenses capitaux et remplir bien d’autres conditions. A cause de l’urgence de la situation, tout en étant préoccupés par l’ensemble des secteurs, nous nous attarderons d’abord sur ceux, jugés prioritaires, à cause de leur potentiel sur lesquels il faudra mettre beaucoup plus d’accent et soumettre rapidement à l’évaluation de tous les partenaires à l’occasion de forums socio-économiques nationaux ou régionaux. 
 
Il sera important, pour les acteurs socio-économiques, dans chacun des départements de considérer les différents secteurs d’activités et de les classifier pour découvrir lesquels sont porteurs de croissance plus grande et plus rapide. Ces consultations auront beaucoup d’importance pour un gouvernement issu de l’ADEBHA, qui veut être un catalyseur et qui tiendra compte, par conséquent, des avis de ses partenaires. 
 
Concernant les secteurs, il est urgent : 
 
1) de soutenir fermement le développement industriel et même technologique du pays si nous voulons vraiment créer suffisamment d’emplois pour résorber le chômage chronique. 
 
2) D’élargir le secteur commercial dans tous les départements, pour que naissent d’autres commerces offrant de nouveaux produits. 
 
3) De considérer immédiatement la création de nouvelles entreprises de services dans certains secteurs qui ont de grands potentiels. C’est le cas pour le secteur touristique qu’il faudra rapidement dynamiser. 
 
Même si ADEBHA aurait un préjugé favorable à propos de ces secteurs ci-devant cités, un gouvernement issu de notre parti, respectera les conclusions qui résulteront des forums économiques nationaux et régionaux et notre plan de développement les reflètera. Les stratégies seront conçues en fonction des consensus dégagés lors de ces forums. 
 
b) Les formes d’interventions privilégiées par ADEBHA. 
 
A cause de la diversité des problèmes sectoriels, à cause de la situation économique critique, nos interventions se feront sous différentes formes, car il y a une multitude d’objectifs à atteindre tels : 
 
- La mise en place des infrastructures, sans lesquelles aucun développement n’est envisageable ; 
 
- Le rapatriement de la matière grise haïtienne, indispensable à notre progrès social et des avoirs des haïtiens vivant à l’étranger qui peuvent constituer un fonds spécial de développement d’Haïti ; 
 
- La promotion de l’entrepreneurship, base de toute croissance économique ; 
 
- Le renforcement du secteur industriel, qui représente une trop faible part de notre PIB ; 
 
- L’ouverture du secteur commercial, qui doit être structuré pour atteindre son plein potentiel ; 
 
- La diversification du secteur de services, qui doit s’ouvrir à de nouveaux services ; 
 
- Le redressement du secteur agricole, qui doit satisfaire une plus grande part des besoins alimentaires du pays ; 
 
- La protection du secteur de l’environnement qui doit être revalorisé ; 
 
- La restructuration du secteur touristique, qui doit redevenir une source de devises et d’emplois ; 
 
- La valorisation du secteur culturel, qui permettra de mieux faire connaître Haïti. 
Le programme de relance de l’économie comporte neuf volets pour permettre d’apporter des réponses adéquates à des problèmes spécifiques. Il vient, à la fois, renforcer certaines structures déficientes et appuyer les hommes et femmes d’affaires, les investisseurs, les nouveaux promoteurs, les travailleurs. Les principaux volets sont en étroite relation avec des secteurs importants de notre économie et serviront de leviers pour accélérer les changements dont nous avons parlé plus haut. Ils concernent : 
 
- L’aide au démarrage de nouvelles entreprises des différents secteurs ; 
 
- L’aide à l’expansion d’entreprises existantes ; 
- L’aide aux jeunes et aux nouveaux entrepreneurs ; 
 
- L’aide spécifique aux petites marchandes « Madan Sara » par le Microcrédit ; 
 
- L’aide au démarrage de coopératives agricoles ; 
 
- L’aide au développement touristique ; 
 
- L’aide spécifique aux entreprises du secteur de l’environnement ; 
 
- L’aide aux chambres de commerce et d’industrie ; 
 
- L’aide a l’implantation de normes de qualité dans les entreprises existantes, au transfert de technologie et a la création d’entreprises de moyenne ou de haute technologie. 
 
Dans le cadre de cette présentation, tout n’est pas dit. Celui qui souhaite avoir plus de matières est référé au chapitre économique du projet de société de l’ADEBHA.
 
 



L’Agriculture : Principale Source de la richesse Nationale

 
 

L’Agriculture, nous dit l’article 247 de la constitution haïtienne, source principale de la richesse nationale, est garante du bien-être des populations et du progrès socio-économique de la nation.  
La Constitution proclame ainsi un ordre économique qui met en relief le pouvoir de la terre dans l’économie haïtienne. Pourtant, à aucun moment de notre histoire, la terre n’est aussi ignorée comme elle l’est aujourd’hui sous l’empire de cette constitution.  
 
La détérioration et l’absence d’entretien des terres agricoles posent un sérieux problème au pays dont les récoltes ne suffisent plus à satisfaire les besoins alimentaires de la population. Ce problème est à la base de l’émigration massive de pauvres paysans vers les grandes villes en quête d’un mieux être.  
ADEBHA mettra beaucoup d’accent sur la relance de l’agriculture avec un double objectif d’inciter les paysans agriculteurs à retourner sur leurs champs, de diversifier et d’accroître sensiblement la production agricole en ce qui concerne particulièrement les principales cultures telles : le riz, le café, le cacao, la banane, les légumes, la canne à sucre, les oranges, les mangues etc. A ce niveau, ADEBHA n’aura qu’un objectif : « Mettre la terre au travail». 
 
A ces fins, ADEBHA proposera, dans un premier temps, la création des coopératives agricoles dans chacun des dix départements du pays. Contrairement à la politique agraire appliquée récemment laquelle préconisait la parcellarisation des terres et qui n’a conduit qu’à de décevants résultats, ADEBHA propose de promouvoir la mise en commun de nombreux lopins de terre et le regroupement des paysans cultivateurs pour former des coopératives qui seront bien équipées et bien encadrées afin de faciliter le travail et d’obtenir de meilleures récoltes. On retournera à la pratique du « Coumbite » ou de l’entraide réciproque entre ces coopératives en ne versant qu’un salaire minimum.  
 
En outre, une politique sera proposée afin d’inciter les coopératives à faire les premières transformations des produits en aliments et boissons pour satisfaire, au moins en partie, les besoins locaux. En créant des emplois, ces coopératives contribueront à réduire le taux de chômage rural et même urbain, en freinant la surpopulation urbaine causée par la migration paysanne.  
 
Par ailleurs, selon les caractéristiques des sols des différents départements et selon leurs besoins, des types de culture seront privilégiés. Un grand rôle sera confié à l’Ecole Moyenne d’Agriculture dans l’accompagnement des cultivateurs et dans la formation des techniciens agricoles qui seront affectés aux coopératives régionales. 
 
ADEBHA accordera une attention spéciale à l’agriculture nationale. Des programmes de traitement de sols et de reboisement seront rapidement adoptés en même temps qu’une loi spéciale pour la protection des terres agricoles. Des systèmes d’irrigation seront intégrés dans les programmes afin de réduire l’impact des périodes de sécheresse. 
 
ADEBHA entreprendra ces changements en partenariat avec le secteur privé qui doit comprendre l’importance sociale et économique de ce secteur. L’aide des partenaires internationaux sera indispensable pour la réussite de cet ambitieux projet qui sera échelonné sur une période d’au moins dix ans. Un premier plan quinquennal sera présenté dès la fin de la première année d’un gouvernement ADEBHA.
 

 
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 1.03.2010
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