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Message de l’ADEBHA à l’occasion du nouvel an

 

Chers Compatriotes, 
 
Le slogan historique « L’union fait la force », retrouvé sur les lèvres haïtiennes, à l’occasion des grandes épreuves nationales ou dans les mouvements d’envergure patriotique, trouve aujourd’hui encore une audience certaine dans les multiples problèmes que traverse la nation haïtienne.  
 
Si tout slogan finit naturellement avec l’événement qui l’a vu naître, « L’Union fait la force » semble défiée cette réalité au point qu’elle a fait Bois Caïman (21 au 22 août 1791)-Vertière (18 novembre 1803)–l’Indépendance d’Haïti (1e janvier 1804), la chute de la dictature des Duvalier (7 février 1986).  
 
Slogan galvanisant, s’il en est, dans la foulée des actes politiques rébarbatifs que connaît le pays présentement, avec le règne des barbares, « L’Union fait la force » est évoquée, à tort ou à raison, par les forces dites progressistes pour stopper les dérives d’un pouvoir autoritaire en gestation.  
 
En matière d’Etat, le désastre haïtien a atteint son paroxysme. Les tenants du pouvoir actuel, tels qu’ils se comportent, semblent faire de la démocratie : « Le gouvernement du peuple, fait par le peuple, pour faire souffrir le peuple. » 
 
Depuis la fondation de notre Etat, les actes de nos soi-disant dirigeants n’ont fait que causer de graves préjudices à une population livrée entièrement à elle-même, faute d’une gestion responsable et d’une distribution équitable des ressources nationales. Malheureusement, toute lutte patriotique pour un changement radical dans les affaires publiques haïtiennes s’est toujours heurtée à la résistance du système pour déboucher sur des dictatures, les unes plus sanglantes que les autres.  
 
Le peuple haïtien a proclamé la Constitution du 29 mars 1987 pour le respect de ses droits fondamentaux. Cela étant, toutes les autres dispositions contenues dans cette constitution n’ont, à la vérité, d’autre but que de concourir au respect de ces droits. Aussi, est-il démontré que la démocratie pluraliste prônée par notre Charte fondamentale, se révèle le régime politique le plus favorable aux droits fondamentaux ? En 2010, les tenants de l’ordre ancien, après avoir opéré un véritable massacre sur ladite Constitution, ont choisi délibérément de remettre en cause tous les acquis du 7 février 1986 au profit d’un pouvoir obscurantiste.  
 
Tout compte fait, la réalité politique haïtienne, telle qu’elle s’est décrite aujourd’hui, permet d’identifier deux camps: 
 
1.- Le camp des brigands  
 
Ayant à sa tête Barrabas, ce camp regroupe les criminels notoires, les psychopathes, les vendus, les vendeurs de conscience, les apatrides; bref, les individus sans foi ni loi qui se donnent pour ignoble mission d’instaurer un climat d’insécurité dans le pays pour tirer des profits au détriment de l’ordre public.  
 
2.- Le camp où brille le soleil de la justice 
 
Ce camp fait la promotion des valeurs que représentent la liberté, la démocratie, le droit, la justice et l’équité sociale. Il prône la suprématie de la Constitution dans les actes de l’Etat et œuvre pour l’établissement d’un véritable Etat de Droit en Haïti. 
 
Pour assouvir son appétit du pouvoir, Barrabas a choisi d’anéantir toutes les institutions républicaines et constitutionnelles du pays pour imposer à la République sa loi. Il a souvent tenté de justifier le démantèlement des forces armées d’Haïti pour vanter « les exploits » des soldats étrangers ayant foulé le sol national, en violation des dispositions constitutionnelles traitant du territoire de la République. Barrabas fait semblant d’ignorer les actes de violations des droits humains dont sont victimes, sur le territoire dominicain, les compatriotes haïtiens, en quête de mieux être, pour faire croire que tout va bien entre les deux peuples.  
 
Nous sommes certains d’une chose, le projet macabre de Préval ne passera pas. Nous croyons fermement à un réveil du peuple revendicatif haïtien qui doit aboutir au jugement de Barrabas. Le salaire de la trahison, c’est la peine de mort. La condamnation de Barrabas doit largement contribuer a mettra un terme au désastre d’un système doublement séculaire, lequel tient le peuple haïtien dans la honte d’une occupation étrangère qu’il n’est pas sûr de réchapper, en dehors d’un grand mouvement de réprobation nationale. Ce mouvement doit tenir compte de tous les échecs essuyés en matière de lutte pour l’instauration d’un régime de droit en Haïti.  
 
A l’occasion de ce nouvel an, ADEBHA en appelle à la sagesse et au sens patriotique de tous les leaders politiques, de toutes les personnalités marquantes de la société civile, de tous les jeunes du pays, de tous les notables des villes, des communes et des sections communales pour qu’ils s’unissent dans le respect des valeurs et des normes démocratiques pour éviter au pays une nouvelle tyrannie qui risque d’être génocidaire pour un peuple qui, après la promulgation de la Constitution de 1987, croyait finir définitivement avec cette expérience cauchemardesque qui a traversé toute notre histoire.  
 
Au terme de ce message, avant de vous formuler ses vœux, ADEBHA voudrait partager avec vous, la réflexion suivante qui est sienne :  
 
L’Union sans un projet commun - réalisée en dehors des valeurs et des normes élémentaires, avec des groupes qui ont leur propre agenda, différent de celui de la nation - loin de constituer une force réelle fait la faiblesse d’une lutte démocratique.  
 
ADEBHA souhaite à toutes et à tous  
Bonne et Heureuse Année 2010  
René Julien, Juriste – Homme politique/ Président
 
 

 
 

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Modifié en dernier lieu le 18.01.2010
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