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6/05/2024 
 

Un séisme de magnitude 7 sur l'échelle ouverte de Richter a frappé Haïti plongeant la capitale dans le chaos, sous un épais nuage de poussières. Les dégâts sont considérables et le bilan des victimes le sera sans doute tout autant. 
 

Selon U.S. Geological Survey, l'Institut américain de géophysique, ce tremblement de terre majeur a été localisé à seulement 15 km à l'ouest de la capitale Port-au-Prince dont l'aire urbaine compte près de 4 millions d'habitants.  
 
Le foyer du séisme (lieu où la cassure des roches a eu lieu) n'est situé qu'à seulement 10 km de profondeur, ce qui en fait un séisme très superficiel et explique son intensité en surface. Il est survenu à 16 h 53 heure locale le 12 janvier (22 h 53 heure de Paris). Avec une magnitude de 7 sur l'échelle ouverte de Richter, il s'agit d'un séisme majeur, comme il s'en produit moins d'une vingtaine par an dans le monde. Haïti n'avait pas connu pareil séisme depuis le milieu du XVIIIe siècle. 
 
Deux fortes répliques ont rapidement suivi : une première de magnitude 5,9 a frappé à 17 heures, heure locale (23 heures à Paris), soit sept minutes après le premier séisme et une deuxième réplique de 5,5 a été ressentie ensuite à 22h12. Depuis, 30 répliques de magnitude supérieure à 4 ont été enregistrées dont une de 5,7 aujourd'hui à 12 h heure locale (6 h ce matin heure de Paris). Une alerte au tsunami a aussitôt été émise pour une grande partie des Antilles par le centre américain d'alerte au tsunami dans le Pacifique. L'alerte "s'applique aux pays au sein ou frontaliers de la mer des Caraïbes, à l'exception de Porto Rico et des Iles Vierges", a averti le centre. Une alerte spécifique a également été émise pour Haïti, Cuba, les Bahamas et la République dominicaine. 
 
Ce séisme majeur a été ressenti jusqu'à Guantanamo à Cuba situé à environ 300 km de la capitale haïtienne, et bien sûr de l'autre côté de la frontière, en République dominicaine, qui partage avec Haïti l'île caraïbe d'Hispaniola. Il a déclenché la panique à Saint-Domingue, la capitale, où des habitants affolés ont fui les bâtiments en train de trembler. Le dernier fort tremblement de terre en Haïti remonte à 1984, et il avait une magnitude de 6,7. 
 
Un séisme lié à une faille en décrochement 
 
Ce séisme majeur est lié à une faille en décrochement, qui se traduit par un mouvement horizontal. Il s'est produit à la limite nord de la plaque Antilles et de la plaque nord-américaine, cette première se déplaçant vers l'est par rapport à cette dernière selon un mouvement latéral de glissement et de compression qui peut atteindre 2 cm par an. La faille qui a jouée lors de ce tremblement de terre était connue et cartographiée. De nombreux scientifiques l'étudient depuis plusieurs années et savaient qu'elle était susceptible de produire une secousse majeur et ce, d'autant plus que la faille avait accumulé une énergie très importante et encore non libérée depuis le 19 ème siècle. 
 
Un bilan humain incertain 
 
Aucun bilan officiel sur le nombre des victimes n'est encore disponible actuellement mais les victimes se comptent sans doute par milliers vu l'étendu des dégâts. La Fédération internationale de la Croix-Rouge estime que jusqu'à 3 millions de personnes ont été directement affectées par le séisme. 
 
Le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy a indiqué dans un communiqué que "le Département des Operations de Maintien de la paix est en train de se renseigner sur l'ampleur des dégâts ainsi que la situation du personnel onusien. Le contact avec le terrain est particulièrement difficile du fait que les réseaux de communication en Haïti ont été coupés par le tremblement de terre. Pour l'instant, le sort d'un grand nombre de personnel reste à déterminer. Les Nations Unies confirment que le siège de la Mission de Stabilisation des Nations Unie en Haïti (MINUSTAH) a subi des dégâts considérables tout comme d'autres installations des Nations Unies". 
 
Des dégâts considérables 
 
Suite au séisme, la capitale n'était plus qu'un nuage de poussière : les deux délégués de la Croix-Rouge française basés à Port-au-Prince parlent d'un chaos total dans la capitale haïtienne : "Port-au-Prince n'est plus qu'un amas de décombres, surplombé par un énorme nuage de poussière qui rend la ville invisible du ciel". 
 
De nombreux bâtiments publics de Port-au-Prince se sont effondrés : le Palais national, le ministère des Finances, le ministère des Travaux public, le ministère de la Communication et de la Culture, le Palais de justice, l'Ecole normale supérieure, le Parlement, la cathédrale de Port-au-Prince, l'école nationale d'administration, l'université de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ... Mais aussi des écoles, des hôtels, le siège de l'ONU où le chef de la Mission de paix de l'ONU, le Tunisien Hedi Annabi, a été enseveli par le bâtiment. 
 
Les lignes téléphoniques terrestres et les communications par téléphones portables sont interrompues dans la capitale. 
 
Les secours s'organisent 
 
L'aide aux sinistrés s'organise très rapidement pour retrouver des survivants dans ces heures cruciales. Elle vient aussi de nombreux pays comme les Etats-Unis qui vont déployer sur place une équipe de 72 personnes et de six chiens secouristes ainsi que 48 tonnes d'équipements de secours. Du côté de la France, deux avions sont déjà partis de Fort-de-France et de Marseille avec une soixantaine de personnes issus de la sécurité civile, spécialisés dans la recherche de survivants, et de la gendarmerie, pour participer aux opérations de sauvetage des populations locales et des ressortissants français dans cette ancienne colonie de la France. Le ministère des affaires étrangères français a ouvert un numéro d'urgence, 01 45 50 34 60, à disposition des familles et des proches de personnes se trouvant à Haïti. 
 
De nombreux autres pays ont déjà fait part de leur soutien : la Suisse qui va dépêcher une équipe d'intervention d'urgence ; le Venezuela a envoyé une "équipe d'aide humanitaire" de cinquante sauveteurs, qui transporteront des aliments et des médicaments ; le Panama a proposé son aide à l'ONU pour la coordination de l'aide humanitaire... Et bien d'autres évaluent la situation pour ajuster leurs aides
 
 
 

Amaral Duclona en France depuis plus d'un mois

 
 

L'ancien leader des bandes armées de Cité Soleil, Amaral Duclona , a ete extradé, depuis plus d'un mois, vers la France où il sera jugé pour son implication présumée dans l'assassinat de deux citoyens français. 
 
M. Duclona est en effet accusé d'avoir assassiné,le 31 mai 2005 à Port-au-Prince, Paul-Henri Moural, consul honoraire de France au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale). Ce crime odieux avait été commis au cours d'une journée d'horreur qui s'était également soldée par l'incendie criminel du Marché Tête Bœuf et la mort de plusieurs marchandes et acheteurs qui s'y trouvaient. 
 
L'ex-homme fort du quartier de Bélékou à Cité Soleil faisait l'objet d'un avis de recherche pour le meurtre du consul Moural, mais aussi pour l'enlèvement suivi de l'exécution de Claude Bernard Lauture, un ressortissant français d'origine haïtienne. Son corps avait été découvert à Port-au-Prince le 6 janvier 2004. En charge de l'enquête sur ce double homicide, le juge d'instruction Cyprien Denis avait inculpé le chef de gang contre qui un avis de recherche avait été délivré le 12 janvier 2006. 
 
Divers autres actes délictueux sont reprochés à Amaral Duclona et à ses lieutenants qui régnaient sans partage comme des "seigneurs de la guerre" à Cité Soleil et dans d'autres quartiers populaires de la capitale. Les partisans armés de l'ancien Président Lavalas Jean-Bertrand Aristide les avaient transformés en sanctuaires de l'Opération Bagdad, une campagne de terreur lancée en 2004, quelques mois après la chute du leader Lavalas. 
Ouvertement favorable à la candidature de René Préval aux présidentielles de 2006, Amaral Duclona avait -malgré l'offensive lancée alors par le chef de l'Etat en faveur de la reddition des membres des bandes armées- continué à circuler librement et à échapper aux forces de sécurité haïtiennes et onusiennes. 
 
Par ailleurs, le président de la République, Mr René Preval, est attendu a Santo Domingo ou il doit avoir un tete-a-tete avec son homologue dominicain. Apres le dernier développement du dossier Amaral qui est une couche d'eau froide aux autorités de Port-au-Prince, l'annulation de la visite de Preval a Santo Domingo ne serait pas une surprise. Quoi qu'il en soit, Mr Preval doit se rendre a Washington, D.C, dans un avenir très proche, selon des sources dignes de foi. 
 
Amaral Duclona, l'un des principaux chefs de gang ayant orchestré la sinistre "Opération Bagdad" s'était réfugié depuis un certain temps en territoire voisin où il vivait sous une fausse identité.Il a été arrêté par les autorités dominicaines,le 8 Septembre 2009,au moment de quitter un quartier très huppe de la province de La Romana. 
 
Il a été arrêté sur ordre de la Cour suprême de justice (CSJ) ayant donné suite à une requête du procureur général local (chef du parquet) qui avait lui-même reçu une demande d'extradition de la justice française. Transféré à Santo Domingo où il a été placé en détention au siège de la DNCD, le prévenu a été extradé vers Paris dans le cadre de l'entraide judiciaire entre les deux pays. Source Haïti Focus
 
 
 
 

Près de dix sénateurs ont suggéré, au président René Préval, de surseoir aux activités électorales à cause du déficit de crédibilité dont souffre le Conseil électoral provisoire (CEP).

 
 

Posté le jeudi 31 décembre 2009 à 08:21  
 
Les sénateurs Jean William Jeanty, Rudy Hériveaux, Edmonde Supplice Beauzile, Youri Latortue, Evallière Beauplan, Hyppolite Mélius, Eddy Bastien, Jean Maxime Roumer, Jean Willy Jean-Baptiste, ont en ce sens adressé une correspondance au chef de l’Etat, en date du 28 décembre.  
 
Le sénateur Rodolphe Joazile ne voit pas d’un bon œil la démarche de ses collègues. Selon le parlementaire, le processus électoral avance tant bien que mal. Toutefois, l’élu du Nord-Est estime que certaines corrections méritent d’être apportées. 
 
Dans l’intervalle, le CEP dit avancer à grand pas dans le processus. L’opération d’enregistrement des photos et emblèmes des candidats agréés se poursuit, selon le porte-parole de l’institution électorale. 
Richardson Dumel informe que les bulletins de vote sreont imprimés durant la période allant du 22 janvier au 10 février 2010. 
 
Environ 4.3 millions d’Haïtiens sont appelés à élire, les 28 février et 3 mars 2010, 99 députés et 11 sénateurs lors de ce scrutin financé par la communauté internationale à hauteur de 18 millions de dollars.  
 
La contribution de l’Etat haïtien à la réalisation de ces élections est de l’ordre de 300 millions de gourdes (7 millions de dollars américains). [dol/rv2000]
 
 

 
Haïti: La main dans le sac ?

Les partis, groupements et regroupements de Partis politiques habilités à participer aux prochaines législatives ont boycotté, vendredi, le tirage au sort devant permettre au Conseil électoral provisoire de leur attribuer un nouveau numéro de campagne. La tentative des fonctionnaires du CEP de favoriser la plate-forme présidentielle « Inite », argumentent les contestataires, en est la cause. 
 
Le Conseil électoral provisoire n'a pas pu mener à terme, vendredi, le tirage au sort qui devait lui permettre d'attribuer un nouveau numéro de campagne à chaque formation politique habilitée à prendre part aux prochaines législatives. L'attribution du #1 à la plate-forme politique « Inite » considérée comme la planche de salut de la majorité des députés membres de la Concertation des parlementaires (CPP), de rescapés du régime lavalas et des dissidents des autres Partis politiques a pertubé le tirage.  
 
Le processus, pourtant, débutait dans le calme et la sérénité, au Club international de Pétion-Ville. Plusieurs partis et regroupements de Partis politiques ont eu leur numéro. Le jeu allait tourner mal lorsque le représentant de la plate-forme présidentielle, Augustin Décérès, choisissait une enveloppe. Il a, à l'instar des autres représentants de parti, regagné son siège avant de revenir pour l'ouvrir devant l'assistance. Comme par magie, la plate-forme Inite s'appropriait du #1 comme ce fut le cas pour Lespwa lors des élections de février 2006. Ne voulant croire ni à la magie, ni à la chance, les représentants des autres Partis politiques criaient au scandale. « Le représentant de la plate-forme avait une autre enveloppe dans sa poche », ont-ils affirmé.  
 
Hurlements, grognements et propos désobligeants contre le CEP envahissaient le Club international où se déroulait le tirage au sort. Incapables de calmer la colère des dirigeants politiques protestataires, les responsables de l'institution électorale ont résolu de reporter le processus. « C'est par pure coïncidence que la plate-forme Inite a eu le même numéro qu'une autre formation politique », a défendu le porte-parole du CEP, Richardson Dumel, sans citer la défunte plate-forme Lespwa qui avait eu le #1 au cours des récentes élections.  
 
Au même endroit et avec les mêmes acteurs, M. Dumel a annoncé, pour ce samedi, la reprise du tirage au sort. Cette fois-ci, a-t-il dit, il y aura la présence d'un juge de paix pour verbaliser l'opération. « Pas question de participer à un autre tirage au sort », ont rétorqué les responsables des Partis politiques protestataires. Ces leaders qui ne se remettent pas encore de la décision d'exclure certains partis dont l'Eskanp, l'Union et Fanmi Lavalas, se réservent de donner une réplique au CEP qu'ils ne considèrent pas comme une instance neutre. Le Nouvelliste
 
 
 

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