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Ranmase : La Plate-forme des Patiotes Haïtiens (PLAPH) : « l’alternative c’est nous »

 
 

 
Le groupe des 5 était au grand complet ce samedi matin à Ranmase pour se présenter face à la nation et dénoncer l’immoralité et l’indécence politique au pouvoir. Mme Mirlande Hyppolite Manigat, Himmler Rébu, Me René Julien, les ingénieurs Déjean Bélizaire et Karl M. Gaetjens ont passé en revue les différents problèmes qui rongent la nation et les réactions souvent timides ou des fois inappropriées et maladroites du pouvoir LESPWA pour y faire face. 
 
Dossier Mme Pierre Louis ? La constitutionnaliste appuyée par l’ancien officier des FADH estime que la première ministre part comme elle est arrivée, c’est-à-dire dans l’illégalité d’un vote au sénat (pour les deux cas).  
 
Jean Max Bellerive ? Rien de sérieux à espérer car, il fait partie de l’équipe qui a échoué et il ne pourra jamais tenir tête au président René Préval, confie pour sa part le dirigeant de l’ADEBAH (Me Julien). Le cabinet ministériel est déjà constitué et bien avant sa désignation et évidement il n’a pas eu l’occasion (on ne lui en a pas offert d’ailleurs) de se prononcer sur l’identité des ministres, révèle Himmler Rébu.  
 
Le cas Amaral Duclona ? C’est l’immoralité au plus haut plan, confie le dirigeant du GREH qui n’en revient pas devant l’audition en règle, dit-il, que René Préval a subi devant un procureur dominicain. 
 
«Le prestige du pays est avili et l’image de notre présidence est affaiblie avec cette affaire qui montre, s’il en était besoin, que nous devons changer de pratique et de dirigeants à la tête du pays », a déclaré l’ancien commandant du corps des Léopards. Mme Manigat a elle-même déploré le fait qu’on n’ait pas pu utiliser ce dossier relevant du droit international public avec quatre pays impliqués dans un acte de criminalité commis sur le sol haïtien par un compatriote pour faire un grand sujet qui pourrait intéresser nos étudiants.  
«Dommage, regrette l’épouse de l’ex-président, ce n’est pas la préoccupation de René Préval qui a instauré un banditisme d’état dans le pays ». Mme Manigat conseille aux autres chimères de prendre l’exemple sur le cas Amaral pour ne pas se laisser utiliser par le pouvoir.  
 
« Aujourd’hui, que fait le palais national, s’interroge Mme Manigat qui répond qu’il abandonne devant les justices dominicaine et française l’homme qu’il avait utilisé pour ses basses œuvres ». Le juriste René Julien révèle même que le procureur dominicain serait venu pour sauver le président Préval impliqué jusqu’au cou, selon les révélations du chef de gang de Bélékou (Cité Soleil). Himmler Rébu et Mme Manigat croient eux-mêmes que le chef de l’Etat , en remettant des documents à des enquêteurs dominicains, s’est constitué en témoin, peut être appelé à témoigner au procès. 
 
Déjean Bélizaire estime que cette dégénérescence qui nous a conduit à tout ce mal doit être éradiqué et au plus vite et l’Ingénieur Gaetjens du bloc-20 a fait écho à ses propos en indiquant que la PLAPH est l’alternative à tout ce chaos. 
En conclusion, les dirigeants de la plate-forme se sont relayés au micro pour définir les grands axes du programme du groupe et expliquer pourquoi la population devra choisir l’Alliance aux prochaines compétitions électorales. « Je prie tous les jours pour voir le président Préval passer l’écharpe présidentielle à une femme le 7 Février 2011 », a conclu Himmler Rébu.
 
 
 

 
 

Haïti: Non au despotisme!

 
 

La PLAPH a durci le ton à l'endroit du président René Préval, accusé de vouloir instaurer une dictature dans le pays. Au-delà du non, de l'appel au ralliement pour faire dérailler la locomotive, la dynamique des pleins pouvoirs, cette plate-forme, avec une rhétorique d'unité, affirme incarner le changement, l'alternative, l'assouvissement de la faim qui ronge les entrailles du peuple haïtien 
 
La Plate-forme des patriotes haïtiens a appelé le pays à la mobilisation contre le président René Préval, accusé de vouloir instaurer une dictature dans le pays. « Celui qui ne réagit pas contre le mal refuse de porter secours à la démocratie », a lancé Me René Julien d'un ton cassant, incisif et incitatif, jeudi 5 novembre 2009, lors d'une conférence de presse au CEPEM, à Delmas 33. Le chef de l'Etat, selon le juriste, a déclaré la « guerre au pays » en s'obstinant dans sa dynamique d'établissement d'un régime des pleins pouvoirs.  
 
Le président fait fi de la loi sur le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, transforme le législatif en une annexe de l'Exécutif et instrumentalise le Conseil électoral provisoire pour accaparer les votes en faveur de ses alliés, au mépris des articles 136, 150, 192 de la Constitution, a-t-il noté, prédisant, comme l'ingénieur Déjean Belizaire, une fin de quinquennat bouleversée, émaillée de manifestations de mécontentement populaire si l'homme de Marmelade ne se ravise à temps.  
 
La PLAPH, dans la foulée, a recommandé au président de se placer au-dessus de la mêlée politique étant garant de la bonne marche des institutions et de reprendre la voie du dialogue. Cette plate-forme a également exhorté les secteurs moraux ayant des représentants au CEP à la vigilance afin de ne pas être complices d'une « forfaiture politique ».  
 
Avec une rhétorique d'unité, la coordonnatrice de la PLAPH, Mirlande H. Manigat, suite à une esquisse sur l'existence juridique, physique d'Haïti, pays aujourd'hui en guenille, a appelé au rassemblement des 52 e femmes de la population, de la jeunesse, des Haïtiens de la diaspora autour de la plate-forme dans la bataille pour construire un nouvel avenir. « Le pays ne peut pas mourir. On doit se mettre ensemble pour crier notre refus à cela et construire un lendemain meilleur pour que nos frères et soeurs n'aient pas à traverser la frontière, vers la République dominicaine », a-t-elle dit, rappelant au passage son désaccord avec l'article 15 de la Constitution interdisant la double nationalité. Selon l'épouse de l'ex-président Leslie François Manigat, la PLAPH incarne le changement et l'assouvissement de la faim qui ronge les entrailles du peuple haïtien. 
 
Voyant déjà la plate-forme au pouvoir, le colonel Himmler Rébu a annoncé des chantiers. En matière d'agriculture, une politique de construction de barrages sera mise sur pied pour la maîtrise de l'eau qui servira désormais à arroser les champs. Les mornes, a-t-il poursuivi, seront ceinturés de citernes où l'eau sera pompée pour une utilisation goutte à goutte. Deux objectifs sont poursuivis : la reforestation et la production en masse de fruits et légumes biologiques, a-t-il ajouté indiquant aussi que le paquet sera mis sur l'élevage dans le département du Centre qui regorge d'énormes potentialités.  
 
« La remise en valeur de nos monuments historiques et de tous les forts de la République sera la piste numéro un de la reprise en main de la culture et de l'histoire, à travers le tourisme local d'abord, le tourisme écologique et historique, ensuite le tourisme international », a-t-il poursuivi. 
 
D'après Himmler Rébu, l'ISPAN a déjà réalisé des études sur l'identification et la mise en valeur de ces sites. Ce vaste mouvement, a-t-il enchaîné, permettra la création de 200 000 emplois au cours de la première année du gouvernement PLAPH. 
 
Assurant que 95 e l'énergie de cette plate-forme sera tournée vers l'action, la construction d'un avenir meilleur pour les enfants, pour la jeunesse, M. Rébu a appelé à l'inclusion sociale, à la consolidation de l'économie haïtienne, sans ostracisme, à l'endroit du secteur des affaires qui comporte des descendants d'Arabes vivant au pays depuis des décennies.  
 
Himmler Rébu, répondant à une question sur le financement de la campagne électorale des candidats de cette plate-forme, s'est dit séduit par le modèle de financement citoyen, comme l'avait fait le candidat Barack Obama. « En politique, ce n'est pas l'argent qui vient en premier. Ce sont les citoyens et les citoyennes décidés de se mettre ensemble autour d'une idée, d'un projet de société. Après, ils vont cotiser, centime par centime, pour matérialiser leur rêve, leurs ambitions », a-t-il dit. 
 
Entre-temps, si Me René Julien a dénoncé de manière énergique un projet despotique du chef de l'Etat, il a cependant indiqué que la PLAPH ira aux élections. C'est à la population de se mobiliser, d'aller voter en masse afin de contrarier les projets d'élections frauduleuses en faveur des alliés de René Préval. Un président qui, quoi qu’on dise, dans le silence, loin de la cabale médiatique, poursuit les consultations pour mettre sur pied sa plate-forme dans le tic-tac d'une succession que rien ne semble contrarier. En dépit des pronostics... 
 
Roberson Alphonse 
robersonalphonse@yahoo.fr
 
 

 
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Modifié en dernier lieu le 29.12.2009
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