Les élections transforment la légitimité du pouvoir, basée sur l’hérédité en une légitimité démocratique laquelle permet aux citoyens par voie directe de participer au processus décisionnel de l’Etat. Dans ce cas, on parle de suffrage universel.
Par opposition aux suffrages restreints selon lesquels l’électorat est réservé à des personnalités choisies, le suffrage universel est celui dans lequel l’électorat n’est limité par aucune condition de fortune ou de « capacités ». Il est en principe ouvert à tous les citoyens. Il leur offre la possibilité de choisir leurs principaux dirigeants sans avoir à utiliser d’intermédiaire. Ils vont aux urnes et à l’aide d’un bulletin de vote, expriment librement et de façon avisée leur volonté.
En matière de recrutement du personnel de l’Etat, les Etats-Unis d’Amérique s’attachent fortement au choix du peuple. La période électorale constitue un moment très important de la vie américaine. Les préoccupations électorales aux Etats-Unis d’Amérique sont telles que les citoyens en font références dans presque tous les discours politiques, les déclarations publiques, des réflexions universitaires. La presse elle-même s’adonne à beaucoup de commentaires, d’analyses pour permettre à tous de former leur jugement. Quotidiennement les grands titres des média portent sur les élections qui constituent un événement majeur.
De façon générale, l’élection au suffrage universel direct des principaux dirigeants d’un Etat est l’un des temps démocratiques les plus forts de la vie de n’importe quel peuple. En Haïti, on en fait malheureusement une activité sordide, délétère, violente pour déboucher sur une véritable mascarade.
Le vote des citoyens analphabètes et démunis est souvent considéré comme un acte autodestructeur de la démocratie. Des élections réalisées dans ces conditions, selon certaines critiques, ne peuvent déboucher que sur l’établissement d’un pouvoir rétrograde. Ainsi plusieurs pays dans le monde moderne attendent de pouvoir garantir les droits fondamentaux avant d’opter pour un régime de suffrage universel direct. Est-il possible de demander à des citoyens, non instruits et dont les droits fondamentaux sont systématiquement violés, d’exercer avec lucidité leur droit de vote?
Un coude à coude fraternel pour sauver Haïti
ADEBHA (Action Démocratique pour Bâtir Haïti) prône : Un coude à coude fraternel pour sauver Haïti.
Les circonstances tragiques que vit Haïti contraignent tous les patriotes de bonne volonté à se serrer les coudes pour tirer notre cher pays du bourbier qu’il n’a cessé de s’enfoncer depuis son indépendance.
La façon arbitraire d’approcher les choses de l’Etat en est la cause. Elle met constamment le peuple haïtien en attente du pire. On n’en peut plus. Péril en la demeure, il y en a. Faut-il espérer un véritable sursaut national pour sauver Haïti ?
ADEBHA convie tous les citoyens, généralement quelconque, animés par l’idéal du bien commun à œuvrer avec ardeur en vue de l‘établissement d’un règne de droit en Haïti.
La réussite d’un tel projet n’est assurée qu’à la condition que les honnêtes gens acceptent d’y contribuer de façon avisée et avec désintéressement.
Plutôt que de dénoncer, que de se plaindre et porter des accusations, ADEBHA invite chaque citoyen haïtien à faire œuvre qui vaille pour permettre au pays de déboucher sur un Etat moderne. Le succès d’une telle entreprise est conditionnel à une remise en question de notre façon délétère d’aborder la chose publique.
En démocratie, le moyen le plus honorable offert à un peuple pour s’exprimer et décider valablement de son destin est le suffrage universel direct. En Haïti, on en fait une tragi-comédie, une activité louche, sordide et même violente pour favoriser le maintien du pouvoir obscurantiste établi.
Parti légaliste, ADEBHA se dévoue corps et âme à la cause de la démocratie et du droit.. Ce parti entend travailler sans répit pour permettre à notre chère Haïti de se découvrir dans une organisation politique moderne capable de garantir effectivement les droits du peuple haïtien.
Vive la Démocratie
Vive une Haïti Légaliste
Vive ADEBHA
